Mise au point sur la méthode critique.
Analyse et méta-analyse documentaire par l'approche ethnométhodologique.

Au sujet de l’affaire SL-9, de l'analyse de documents anonymes sur les recherches militaires classifiées. Mise au point sur la méthodologie d’analyse critique. Réactions suite aux échanges avec des lecteurs au sujet de documents publiés sur mon site. Explications sur les contextes d'exploitation de certains documents connexes à l'affaire SL-9.

Pour compléter les articles suivants :
 

  • Eléments méthodologiques pour l'analyse critique et documentaire
  • Analyse, méta-analyse et logique du renseignement
  • Liste de documents (articles et références) traitant de l'affaire SL-9

  • Seconde révision de la page en janvier 2004 après suppression du site fin 2002
    Les échanges préliminaires sont censurés pour ne conserver que ma derniere réponse en forme de synthèse
    Pour situer le contexte et l'historique du débat :

        Je reçois en août 2002 un courrier électronique de Ataraxie, webmaster du site ataraxie.free.fr [ OVNI et nouvelles technologies militaires ]

        Ataraxie (alias Christophe) a eu le privilège d'une correspondance avec Stagger (auteur ou diffuseur du document SL9)
    (http://ataraxie.free.fr/fr_rumeurs1.htm et http://ataraxie.free.fr/fr_antimindex.htm )

        Nous avons eu deux échanges tendus, le premier ne l'ayant pas satisfait (octobre/novembre 2001), je reçois un autre courrier plusieurs mois après (août 2002) où il me pose à peu près les mêmes questions, avec cette fois ci une liste de reproches. Malheureusement ces remarques sont infondées et me poussent à faire une longue explication. Je développe donc un argumentaire pour contrer ces accusations.

        Il ne s'agit pas d'une querelle mais d'une mise au point qui peut intéresser l'ensemble des lecteurs désireux d'en savoir plus sur cette affaire. Le long échange qui a suivi est donc la suite d'un précèdent courrier (octobre et novembre 2001) au sujet de quelques documents connexes à l'affaire SL9 et publiés sur mon site dans la rubrique IPRI.

        Ci dessous, ma réponse complète d'août 2002 en forme de synthèse, où j'explique le contexte d'exploitation des articles et mon approche scientifique.



    Mon long échange avec Ataraxie (Christophe) au sujet du document SL9

    Expéditeur : Mel Vadeker
    Destinataire : Ataraxie
    Date : 27/08/2002

    Sommaire :

    - Introduction et contexte
    - Sur la méthodologie critique et la méta-analyse
    - Sur le document anonyme SL-9 et textes connexes
    - Sur mon approche de l'anthropologie du cyberespace
    - Sur le medium et le message
    - Sur l'apprentissage de l'ethnométhodologie
    - Sur l'ethnométhodologie profane et experte
    - Sur la vulgarisation de l'ethnométhodologie
    - Sur l'identité culturelle
    - Sur le clivage sciences dures - sciences molles
    - Pour résumé
     

    INTRODUCTION ET CONTEXTE

    Je ne comprends pas le sens de votre lettre, mais je veux bien répondre à quelques interrogations et surtout corriger certaines erreurs dans vos remarques, comme je l’ai déjà fait par le passé avec vous ou avec d’autres lecteurs ayant participé de près ou de loin à la création ou l’exploitation de certains documents sensibles que j’expose sur mon site, comme par exemple avec l’auteur de l’hoax sos-racaille :
    http://perso.club-internet.fr/vadeker/humanite/hoax1.html

    Je suis quand même assez étonné de vos réflexions, vous dites que vous avez visité mon site mais d’une part votre lettre suggère que vous n’avez pas compris le sens de ma démarche et d'autre part il y a des erreurs flagrantes que vous commettez et je vais m’efforcer de les corriger.

    J’ai un peu de temps pour vous répondre et pour vous donner un peu plus d’éclaircissements même si je ne fais que répéter ce que j’ai déjà dit. Je me souviens vous avoir déjà répondu brièvement par le passé mais je crois qu'il convient maintenant de rentrer dans le détail.
     

    SUR LA METHODOLOGIE CRITIQUE ET LA META ANALYSE

    Je crois qu'il y a une mésentente, je ne donne pas d'analyse sur l’affaire SL-9 dans le texte :
    http://perso.club-internet.fr/vadeker/ipri/critique1.html

    Je donne plutôt des conseils méthodologiques avec des références socio-cognitives pour la critique d'articles, conseils qui portent en l’occurrence sur l’analyse locale et croisée de textes reposant sur des catégories d’anonymat, d’influence, de confusion, d’intimité et servant ou pouvant servir à l’étude du fonctionnement de certaines ethnosciences, à comprendre l’écart entre savoir et rumeurs entretenu et véhiculé par ces même ethnosciences, à représenter les mécanismes de complots et manipulation mentale à destination d’autres ethnocultures scientifiques et à l’égard du grand public.

    Tel est le contexte d’exploitation de ce texte qui constitue en fait une critique méthodologique plutôt générale, le document anonyme sur SL-9 et les textes associés servent d’exemple. En bref, il ne s’agit pas d’une analyse documentaire, la nuance est très importante.

    De plus, je donne quelques indications pour la construction d’une « méta-analyse », méthodologie d’analyse critique qui sort d’un système de référence particulier, en l’occurrence, une analyse documentaire locale et circonscrite à un ensemble de documents, pour faire et c’est plutôt délicat, une analyse en dehors du système de tous ce qui peut permettre de porter un jugement extérieur sur les modes de conception de ces même documents, ensuite par réflexivité on opère une analyse des ethnomethodes employées pas les auteurs pour construire leur raisonnement.

    Ce concept de meta-analyse n’est pas nouveau, il est employé en épidémiologie pour vérifier la pertinence des résultats divergens ou non de certaines enquêtes statistiques. On rassemble alors des études de méthodologie similaires (essais cliniques randomisées, croisées, études de cohorte) portant sur un traitement chirurgical ou un essai thérapeutique, et peut se concevoir  comme une recherche exhaustive de toutes les données statistiques données localement par des articles que l’on rassemble et que l’on traite en dehors d’un système de référence particulier pour en dégager des critères de convergences pertinentes, d’où l’usage du terme « méta ».

    ****
    méta-analyse en épidémiologie :
    On a une question : par exemple la molécule X dans la grippe est-elle efficace ? (nb : cette molécule est commercialisée sous différentes doses et concentrations). On cherche la méthodologie qui apporte un haut niveau de confiance (de preuves) dans les résultats. Il s’agit dans cette problématique, des essais cliniques, randomisées et contrôlées (1) qui sont des études qui maîtrisent le plus de biais, d’erreurs possibles. On rassemble toute les études cliniques sur le sujet, c’est à dire celles qui ont une fiabilité accrue dans leurs résultats. L’analyse porte alors sur un grand nombre de sujets, ce qui augmente la puissance dans les tests effectués.
    Avec cette méthodologie (la meta-analyse) on arrive alors à trancher certaines questions médicales qui étaient alors floues ( très près d’être significatives) ou divergentes.

    (1) Qu’est qu’un essai clinique randomisé et contrôlé ? On cherche à savoir sir le médicament (A) est efficace sur la maladie (X). On prend 2 groupes :
    groupe 1 : reçoit le médicament (A)
    groupe 2 : reçoit un placebo
    Pour créer ces groupes, on crée des populations éligibles en prenant en compte des critères d’inclusions ensuite on regroupe le tout dans une population homogène. On effectue après un tirage au sort pour classer les individus dans les 2 groupes. Le médecin et les molécules ne savent pas quel médicament est distribué. On test l’efficacité du médicament (A) par le % de malades atteint par la Maladie (X) dans les 2 groupes.
    ****

    On peut faire de même en ethnométhodologie pour faire de l’analyse documentaire sur des données sensibles, indécidables, difficilement comprehensible, vous pouvez remplacer la documentation sur l’affaire SL-9 par d’autres, cela reste valable, vous n’avez pas compris la démarche, elle est pourtant décrite dans le texte.

    Voir l’article qui explique pourquoi il est pertinent :
    - d’analyser les ethométhodes de conceptions des documents
    - d'analyse les ethnométhodes d’interprétation afin de dégager une analyse extérieure (en position méta) des différentes rationalités d’intentions en interaction entre elles et intervenant dans les différents documents en relations de connexités fortes et faibles.
    (éléments méthodologiques pour l’analyse critique et documentaire)
    http://perso.club-internet.fr/vadeker/ipri/critique1.html
     

    SUR LE DOCUMENT ANONYME SL-9 ET TEXTES CONNEXES

    Au sujet du document anonyme SL-9, je n’ai pas donné mon analyse personnelle, je le ferais peut être un jour, mais en attendant j'ai donné les moyens à chaque lecteurs de se faire sa propre opinion, voir les nombreux liens dans la section appropriée :
    http://perso.club-internet.fr/vadeker/ipri

    En ce qui vous concerne, je crains vous décevoir mais je ne fais pas de jugement sur votre manière de percevoir
    ou d'interpréter et encore moins sur celle de vos collègues et amis. Il ne faut pas être parano, je connais votre site mais je n'en fais pas une fixation, d'ailleurs je ne critique même pas votre démarche même si votre approche comporte certaines faiblesses d'un point de vu sociologique (méthode et analyse).

    Vous êtes libre, faites ce que vous voulez. D’ailleurs vous n’êtes pas le seul sur Internet à travailler sur le document anonyme SL-9, de nombreux forums et sites l’ont fait par le passé, ça fait un moment que ce texte circule, depuis 1997, (et peut être même avant par des documents précurseurs) alors de grâce ne prenez pas mes  remarques pour votre compte, vous n’êtes pas seul. Il me semble que vous me juger sans connaître tous les tenants et les aboutissants, c'est bien regrettable.

    En ce qui concerne les copyrights, vous avez oublié ou négligé notre précédente conversation à ce sujet. Vous vous répétez. Toutes les documentations que vous citez se trouvent dans les archives des forums de discussions de Usenet accessible par :
    http://groups.google.fr/

    Il existe également des organismes qui archives périodiquement l’internet et qui se proposent de donner des archives mondiales de l’existant, par exemple : http://www.archive.org/

    Vous êtes vraiment de mauvaise foi, en parlant de copyright sur des textes anonymes qui ont circulé de multiples façons bien avant votre participation à leur analyse, et en parlant de certains articles (les auteurs sont identifiés) mais qui ont pourtant été dénaturés, modifiés par une acculturation progressive ou volontairement préméditée comme vous l’avez fait vous même avec l’article sur les recherches de Sakharov sur les canons à plasma :
    http://ataraxie.free.fr/fr_sakharov.htm
    dans la page
    http://ataraxie.free.fr/fr_antimindex.htm

    L’article original signé par Jean-Pierre Petit, édité par la revue Quadrature, à beaucoup circulé et il existe encore sur certains sites, je ne suis pas le seul à le publier.
    http://perso.club-internet.fr/vadeker/ipri/archive/sakharov_par_jpp.html

    Il en est de même pour l’article de Gsponer sur la simulation nucléaire, dont le site La Gazette Nucleaire (pour l’année 1996) en publie l’intégralité avec les références  :
    http://solar-club.web.cern.ch/solar-club/Gazette/1996/149_17.html

    Vous avez vous même participé et entretenu l’intérêt sur ce genre de document mais il existe d’autres canaux d’informations qui vous ont échappés et dont vous n’avez pas encore conscience. Si ce genre de documents existe ce n’est pas exclusivement du fait de votre seule influence. Vous êtes un maillon de la chaîne d’information et de diffusion, vous n’êtes pas la source. Vous l’avez peut être oublié, mais ce genre d’attitude reflète, et ce n’est pas un reproche, une faille permanente dans le raisonnement humain, à savoir l’ethnocentrisme. Dans vos interrogations et demandes d’éclaircissement, vous sélectionnez 3 textes de mon site que vous publier également en omettant les autres documents et références sous formes de liens (sites de recherches, de prospectives, etc.). Vous ne démontrer rien et n’expliquez rien en  procédant de la sorte. Qu’est ce que je peux dire en lisant vos remarques : « oui et alors ? »

    Ensuite, vous donnez un aperçu de vos préjugés concernant un certain mode de perception et d’analyse. Vous cherchez des références, je peux vous en fournir autant qu’il vous plaira, ou mieux publier d’autres documents sensibles, hoax, documentations techniques servant à faire de l’influence psychologique, révélations etc.…

    A quoi cela rime de dire ? :
    « Les recommandations de copyright ne sont même pas appliquées par vous-même puisque les textes suivants ont été apparemment copiées de mon site, moi-même les ayant récupéré de sites ayant disparu, ou sont donc vos réf. bibliographiques ? »

    Vous avez la délicatesse d’utiliser le terme «apparemment » et vous touchez encore du doigt une difficulté de la phénoménologie de la perception : qu’est ce qui est apparent et qu’est ce qui est "vu et non remarqué" ? Qu’est ce qui participe au jugement et qu’est ce qui est donné comme acquis par le sens commun ? Cherchez au-delà des apparences, vous trouverez matière à réflexion et de nombreuses possibilités d’enrichir vos capacités de prospectives. Les apparences sont parfois trompeuses.

    En ce qui concerne le texte SL-9, je ne vais pas revenir dessus, encore une fois, ne soyez pas naïf. Je ne vais pas vous faire un cours sur l’art et la manière d’être un canal de diffusion pour une source…
    Les forums de Usenet ont été le lieu de publication des différentes version de l’affaire SL-9 (en anglais et français) et autres documents similaires en 1997, pour la version française qui existe encore dans les archives Usenet de google :
    (sci.astro - 28 Jan 1997, posté par stagger - stagger@cyberstation.fr ) voir egalement le lien sur les archives Usenet donné sur cette page : http://perso.club-internet.fr/vadeker/SL-9.htm

    Vous avez servi de canal humain et de tampon pour un échange avec l’auteur en 1998 comme vous le racontez vous même ici :
    http://ataraxie.free.fr/fr_matthieu.htm
    Encore qu’il n’est pas prouvé qu’il soit l’auteur véritable mais que les postages viennent du meme domaine à savoir «@cyberstation.fr ». Alors de quoi me parlez vous ?

    Les textes en français et en anglais existaient sur Usenet bien avant votre analyse de cette affaire et votre participation à la diffusion de ces textes. Je ne vais pas m’amusez à révéler toutes les erreurs que vous faites et à les corriger , c’est à vous de corriger ce détail de date et de diffusion.
    La preuve existe encore sur internet et elle vous a échappé : Date :1997/01/28 - Groupes de discussion :sci.astro - Objet :Shoemaker-Levy 9 De :stagger (stagger@cyberstation.fr)
    http://groups.google.com/groups?hl=fr&lr=&ie=ISO-8859-1&q=stagger+Shoemaker-Levy+9+

    Ce fait remet donc en question vos revendications d'être l'éditeur original et le découvreur du texte anonyme SL-9  :
    http://ataraxie.free.fr/fr_rumeurs1.htm
    http://ataraxie.free.fr/fr_matthieu.htm
     

    SUR MON APPROCHE DE L’ANTHROPOLOGIE DU CYBERESPACE

    Pour vous éclairer d’avantage, ma démarche en ce qui concerne certaines parties de mon site qui vous interpelle est celle d’un anthropologue qui étudie les micro communautés du cyberespace. Les échanges en temps réels (webchats) et en temps différé (forums de discussion) sont tellement nombreux, il y a création et disparition continuelle d’une grande quantité d’information et une partie et difficilement accessible (forum privé, ethnosciences, société secrète, etc. )

    Je n’ai pas le temps de construire et formaliser une étude complète et approfondie de certaines problématiques. J’ai déjà effectué ce genre de travaux par le passé. Je préfère maintenant cerner rapidement dans mon site, à des fins didactiques certaines techniques de manipulation mentale et de propagande.

    Ce sont quelques unes des préoccupations que j’expose en utilisant comme approche scientifique des phénomènes "sociopsychologiques" :
    - une ethnométhodologie radicale comme elle est formalisée par le courant des universités de paris 8 – paris 7
    - mon expérience personnelle que j'ai acquise en effectuant certaines recherches
    - un corpus de théories et d'outils personnels que j'ai crées et que j'utilise pour mon compte
    ( mon autobiographie succincte )
    http://perso.club-internet.fr/vadeker/bio/autobio.html
    ( une liste non exhaustive de certains de mes travaux )
    http://perso.club-internet.fr/vadeker/transdisciplinaire/travaux.html

    Mon approche est radicale dans le sens ou je ne suis plus dans un cadre disciplinaire stricte, comme pourrait l'être un courant de l'ethnométhodologie au sein de la sociologie, mais plutôt dans une démarche de recherches transdisciplinaires.
    (etudes transdisciplinaires)
    http://perso.club-internet.fr/vadeker/transdisciplinaire/transdisciplinaire.html

    Je pourrais prendre, pour expliquer l’affaire SL-9 des documents plus techniques avec les références détaillées, précises mais ce n’est pas mon but pour le moment, je le ferais peut être d’une manière sommaire lors d’une analyse du document lui-même.

    Ma motivation dans le cadre de la rubrique « IPRI » est claire, et je l’ai expliqué à plusieurs reprises, étudier les mécanismes socio-cognitifs de représentations de connaissances et de transmissions du savoir dans le cyberespace. A partir de là, j’explore et expose les ethnométhodes de la guerre de l’information et de la guerre psychologique, ce faisant je prouve qu’il n’y a pas de distinction nette, de séparation entre le monde scientifique et la réalité géostratégique et sociopsychologique des différentes ethnocultures et communautés qui organisent et gèrent collectivement ou alternativement différents pouvoirs politiques, culturels, militaires et scientifiques.

    D'ailleurs, les textes dont vous revendiquez la paternité de publication originale ( ce qui est contestable car je peux démontrer le contraire ) ne sont présentés sur mon site que pour servir d’exemple, ils ne témoignent que d’un usage statistique fréquent dans certains forums, je ne les utilise pas pour valider ou invalider certaines controverses mais pour expliquer ce qu’il se passe au sein de certaines communautés de l’internet. On peut dire alors que je suis dans une phase de description anthropologique.

    Depuis quelques années l’accès à des documents plus détaillés et plus précis sur ce genre de recherches classifiés est possible. En cherchant les lieux d’exploitations scientifiques de certaines recherches, par réflexivité (du lieu de production au contexte d’exploitation), on trouve notamment des choses intéressantes. Je donne ainsi une longue liste de liens :
    (rubrique ipri)
    http://perso.club-internet.fr/vadeker/ipri/index.html

    Trouver ces liens est facile, en partant par exemple du projet original (document final) jusqu’aux différents lieux (de publication) qui ont servi respectivement à construire et à rassembler les compétences (les auteurs, les éditeurs, les lieux de publications).

    La réflexivité désignant ici, la notion ethnométhodologique de pointeur entre représentation des connaissances et contextes de production de ces mêmes connaissances.
    (voir lexique ethnométhodologique)
     http://perso.club-internet.fr/vadeker/corpus/lexique.htm#66 )

    Le jour ou je ferais une analyse de ce dossier SL-9 à partir des éléments que j’ai donnés dans la rubrique, je serais dans la phase de prescription (commentaires personnels et jugement sur la validité ou le niveau de preuve et cela selon mon propre point de vue avec l’appui de références que j'aurais listées à un instant t donné )
     

    SUR LE MEDIUM ET LE MESSAGE

    Je fais une certaine distinction entre le contenu et les techniques pour faire circuler l’information. Je reprends l’hypothèse de Mac Luhan « the medium is the message » Il n’y a pas pour moi d’un coté la forme, le médium et de l’autre le contenu, le message. Ce fait caractérise tous les média, le contenu d’un médium quel qu’il soit est toujours un autre médium. Bien sur on peut distinguer pour des raisons méthodologiques la forme (le style), le support (le canal de diffusion), le contenu (le signifiant), de toute information, mais ce sera déjà faire un choix arbitraire et donner des indices de préférences à une présélection de certaines catégories d’interprétations.

    Pour ma part, et c’est ma position, tous sert à créer du message, le médium lui-même sert à donner du sens. Par exemple quand je construis un document soumis à publication, je me sert de la pagination, des fonts de caractère, des titres, des colonnes, je construit une sélection des chapitres par ordre d’importance, je donne des listes, etc. Il existe donc une grande quantité de méta-information qui n’est pas remarquée de prime abord mais qui participe à la création du sens. Cela explique pourquoi je dis que « le médium est le message ».

    Il n’existe pas de présentation, de canal d’information qui soit neutre d’influence, tout peut servir à créer du message, et cela sera d’autant plus efficace que ce n’est pas explicitement remarqué. Dans cette analyse, un canal humain qui reçoit une information peut servir la rumeur (reposant sur un savoir vrai, faux  c’est à dire vérifiable selon un contexte local ou un cadre de référence explicite et précis, indécidable ou imaginaire) et il  devient lui-même le message qui contamine un autre message, il y a ainsi une « encapsulation » de différent niveau d’interprétation et de négociation de sens.
     

    SUR L’APPRENTISSAGE DE L’ETHNOMETHODOLOGIE

    Votre dernière déclaration reste incompréhensible :
    "... personnellement, les concepts de l'ethnométhodologie sont assez indigestes et demandent un apprentissage chronophage que je ne peux pas pour l'instant accorde"

    Je ne comprends pas cette remarque. Qui vous oblige à faire ou étudier l'ethnométhodologie ? A vous lire, on croirait que vous êtes contraint de lire certaines études que je donne comme référence. Si vous avez des difficultés, il existe des mémoires de recherches qui vulgarisent les concepts, des articles et thèses qui les approfondissent et même des livres, voir pour cela la page bibliographique, construire à la demande de certains lecteurs :
    (la page bibliographique)
    http://perso.club-internet.fr/vadeker/humanite/bibliographie_site.html

    De nombreux laboratoires existent de par le monde, de nombreux sites également, des publications diverses et des sources documentaires de différents niveaux, il existe également différents courants de recherches ethnométhodologiques et donc différents manière d’en faire.
    (information on ethnomethodoloy and conversation analysis collected by Paul ten Have)
    http://www.pscw.uva.nl/emca/
    (mes liens sur d’autres sites portant sur l’ethnométhodologie )
    http://perso.club-internet.fr/vadeker/liens/ethnos.html
     

    SUR L’ETHNOMETHODOLOGIE PROFANE ET EXPERTE

    Si vous voulez faire une comparaison entre votre démarche intuitive et celle de l’ethnométhodologie à vous de vérifier si vous n’utilisez pas déjà certains concepts (ou axiomes) de l’ethnométhodologie. Dans ce cas, il serait peut être profitable pour vous, de voir si cela peut vous aider à améliorer ou non votre travail d’investigation et d’enquête, puisque que c’est bien de ça dont il s’agit dans votre site, avoir une démarche de journaliste pour exposer certaines réalités qui sont tenues cachées ou volontairement dissimulées.

    Dans ce cas, vous devenez un sociologue profane qui tente avec ses propres moyens (comprenant une rationalité d’investigation et une méthode empirique) d’expliquer et de démêler certaines réalités complexes de complots, de mensonges et rumeurs, ainsi que de mensonges d’état et de désinformation. Le problème ne se situe pas dans « l’apprentissage chronophage » de l’ethnométhodologie mais dans celle de reformuler votre approche avec certaines apports scientifiques afin améliorer ou corriger votre méthodologie d’enquête et d’analyse.

    Il y a une chose importante que vous deviez savoir et qui vous échappe, l’ethnométhodologie n’est pas une théorie figée de la connaissance, c’est  par la pratique que l’on peut comprendre l’ethnométhodologie car elle est par nature, une théorie de l’action qui sert à comprendre certains mécanismes mentaux, c’est aussi bien une pratique du mouvement de la pensée qu’une théorie de la pensée en mouvement, c’est une science appliquée qui permet de construire une épistémologie des savoirs savants et profanes. De là elle crée des passerelles entre sociologie profane et experte.

    En tant que sociologue profane, vous possédez une compétence unique du fait de votre expérience pour raconter ce que vous vivez et comprenez de votre réalité sociale, de vos interactions avec différentes communautés réelles et virtuelles. Lorsque que vous évoquez l’usage de votre intuition, de vos capacités sensorielles pour analyser et faire de la prospective, vous touchez du doigt justement le raisonnement de sens commun. Il opère lorsque l’on utilise des procédures de réflexion issue d’une routine de fonctionnement psychologique, procédures non dites ou non explicités, qui ne sont pas prise en compte explicitement. Plus généralement, c’est un raisonnement qui ne serait par scientifique par opposition à un raisonnement démontrable par la logique mathématique.
    (raisonnement de sens commun et logique de la pensée)
    http://perso.club-internet.fr/vadeker/transdisciplinaire/raisonnement_de_sens_commun.html

    C’est justement le projet de l’ethnomethodologie de comprendre le fonctionnement de ce raisonnement de sens commun, de proposer des outils théorique et logique pour appréhender des routines de pensées non dites, non remarqués qui participent à la construction de toutes pensées, rationnelle ou non, formalisable ou non. C’est ce qu’on nomme le sens commun, ce corpus de connaissances et procédures portées par l’individu, non remarquées, non explicitées, non démontrées mais perçues comme évidentes et non démontrables. Une variation dans le sens commun influence tout le raisonnement que l’on ébauche par-dessus.
    (le champ d’étude de l’ethnométhodologie)
    http://perso.club-internet.fr/vadeker/corpus/etude.htm

    Donc, il n’y a pas de contradictions entre votre démarche intuitive, non démontrable, intra ou extra sensoriels comme vous le dites si bien ici,
    « Personnellement quoiqu'en dise votre analyse je travaille à l'intuition, mais qu'est -ce que l'intuition ? Manipulation, clairvoyance, inspiration , communication intra ou extra sensorielle, à vous de chercher, ma méthode d'analyse est personnelle sinon intime donc je n'irai pas plus loin. »
     et le raisonnement ethnométhodologique de sens commun. Ce dernier justement permet de comprendre le fonctionnement de toute démarche intuitive et par la donne les clefs pour un rationalisme permettant de déjouer les pièges du raisonnement par induction :
    (indifférence ethnométhodologique, refus de l’induction, sociologies sans induction)
    http://perso.club-internet.fr/vadeker/corpus/indifference.html

    (les principaux concepts de l’ethnométhodologie et le refus du raisonnement par induction)
    http://perso.club-internet.fr/vadeker/corpus/induction.html

    Pour résume la problématique de la didactique autour de l’ethnomethodologie, elle est difficile à enseigner car elle procède aussi bien de l’intuition ou du monde de vie que d’une philosophie transdisciplinaire qui est difficile à enseigner. Il existe à ce propos un débat au sein de différents courant de l’ethnomethodologie sur la façon dont on peut l’enseigner. C’est un cercle vicieux, comment construire une didactique de l’ethnomethodologie tout en sachant qu’elle peut être une didactique de toute les didactiques (épistémologie des savoirs profanes et savant et de leur acquisition) ? Comment parler d’une théorie qui explique comment on utilise des procédures pour apprendre et construire la réalité sociale ?

    L’individu construisant la réalité sociale par des procédures cognitives qui lui sont propres, cette théorie faisant partie elle-même du système qu'elle cherche à étudier et transmettre par l’enseignement. Ce genre de problématique didactique a déjà été longuement débattu dans l’enseignement de l’ethnologie
    ( politique culturelle ou/et scientifique de l’UF d’ethnologie )
    http://perso.club-internet.fr/vadeker/corpus/culturel.html
     

    SUR LA VULGARISATION DE L’ETHNOMETHODOLOGIE

    Vous dites en ce qui concerne le niveau de vulgarisation :
    « Je trouve dommage que le niveau littéraire nécessaire pour lire vos pages soit très au delà de la moyenne de la population, personnellement, les concepts de l'ethnométhodologie sont assez indigestes et demandent un apprentissage chronophage que je ne peux pas pour l'instant accorder »

    Vous donnez votre point de vue, qui n’est pas partagée par tous les lecteurs, comme peuvent le témoigner « le courrier des lecteurs » et les citations qui ont sont extraites. C’est chacun selon ses compétences et selon sa patience, je trouve que j’ai fait un effort de vulgarisation et de présentation plutôt correcte compte tenu de la difficulté de la discipline.

    Je peux vous l’affirmer, certaines publications scientifiques sur l’ethnomethodologie sont carrément hermétique et difficilement accessible au profane. J’essaye d’avoir une approche didactique médiane, être accessible pour le profane, ce qui est possible avec un minimum de patience et d’effort et être lisible pour les experts.

    Essayer par le style d’atteindre et de contenter ces deux types de lectorats est déjà un défi difficile qui ne peut se faire que par un travail sur le style d’expression. J’évite dans mon cas l’usage d’une langue de bois et lourdeur sémantique propre à certaine discipline universitaire, la langue de bois étant une codification d’échanges linguistiques réservé à certains spécialistes, spécifique à certains discipline, ce jargon technique devient pour celui qui ne la connaît pas une sorte de langue étrangère incompréhensible.

    J’évite au maximum ce genre de piège linguistique et c’est pour ça que je donne fréquemment des références lexicales pour être compréhensible et pour éviter une dérive sémantique et une difficulté de l’interprétation, d’ailleurs c’est ce que recommande l’ethnomethodologie, construire un lexique pour chaque étude ou analyse de terrain afin de préciser la définition que l’on donne soi-même a certaines expressions selon certain contexte, c’est le minimum de rigueur que l’on est en droit d’exiger pour éviter de transformer une activité de recherche et la représentation de cette même activité en crypto science, le lexique permet de donner une traduction d’un sens local vers un autre, d’une communauté à un individu, d’une communauté à une autre. Le lexique servant de référence pour un dictionnaire et de métalangage d’une culture de référence à une autre. En faisant cela on contrôle l’indexicalité du langage ou on explique comment elle se produit et provoque des confusions.
    (une épistémologie de la représentation)
    http://perso.club-internet.fr/vadeker/humanite/representation.html

    Alors pour résumé, certains lecteurs comprennent assez vite de quoi il retourne et à quoi sert l’ethnomethodologie, ensuite c’est selon les compétences de chacun. Je donne assez d’éléments pour que chacun arrive à se faire son propre apprentissage. Il n’existe pas de ligne didactique précise et générale, sous forme orale et même sous forme écrite, toutes les publications et discours sur ce genre de recherche ne sont pas perçus et compris de la même manière.

    Ce que vous dites n’est pas nouveau, il y a effectivement un problème de pré requis, de connaissances interdisciplinaires mais cela ne constitue pas un frein à la compréhension. Il y a moyen d’avancer et de surmonter ce genre de difficultés. Certains individus se plongent assez facilement dans ce genre de recherche du fait de leur opiniâtreté et de leur expérience à gérer quotidiennement rationnellement des situations irrationnelles, à résoudre certains paradoxes et contradictions dans leur discipline, leur métier, ou leur vie personnelle. J’ai vu des personnes qui sont bien meilleur ethnométhodologues en tant que débutant en comparaison d’expert qui se vantent de posséder un immense bagage théorique.

    N’oubliez pas, l’ethnométhodologie que j'utilise n’est pas théorique, elle est plus axée sur la pratique ; l’immersif prend le pas sur le constructif, c’est à dire que la pratique de l’action est plus importante que la construction d’une théorie de l’action. Voir à ce sujet :
    (ethnométhodologie radicale, concepts et arguments )
    http://perso.club-internet.fr/vadeker/transdisciplinaire/em-radicale.html
     

    SUR L’IDENTITE CULTURELLE

    Il y a une chose que je vous accorde, sur un point vous ne vous etes pas trompé :
    « …en fait ce la m'amuse que des intellectuels s'intéressent aux projets classifiés, encore je ne suis pas certain d'avoir affaire à la personne que vous prétendez être. »

    Ne cherchez pas à savoir qui je suis vraiment, car c’est un voyage sans fin. C'est toute la question de l'identité culturelle et psychologique, qui peut encore croire que l'on peut naïvement apposer une étiquette sur un être humain sans prendre le parti de lui nier une grande part de sa liberté ? Je suis plus qu'une étiquette et j'espère que vous l’êtes également. Je suis ce que j’ai dit et plus encore. J’ai déjà répondu à des questions similaires :
    (dans la rubrique courrier des lecteurs )
    http://perso.club-internet.fr/vadeker/reponses/voyage.html

    La question de savoir qui je suis importe peu. J’ai donné assez d’éléments qui sont assez pertinents pour ceux qui m’ont côtoyés dans le cyberespace depuis 1994 et encore plus pour ceux qui m’ont connus dans la vie réelle. Etiqueter des êtres humains, les classifier c’est déjà un préambule pour la construction de certains préjugés, malheureusement ce mode de fonctionnement humain et très répandu et cause de nombreuses injustices. L’être humain et multiple et polyvalent, il est plus que la somme de toutes les étiquettes que l’on peut lui coller. C’est ce genre de mode de raisonnement par induction que je ne peux accepter et que je trouve plutôt lamentable, ce qui compte ce sont les actes et non l'étiquette que l’on porte sur le dos. On a déjà vu de grands savants dire de profondes stupidités et des simples d’esprits s'ouvrir à une compréhension du monde plus que personnelle touchant l’humanité entière.
     

    SUR LE CLIVAGE SCIENCES DURES – SCIENCES MOLLES

    Vous dites :
    « Ne voyez pas de colère de ma part, en fait ce la m'amuse que des intellectuels s'intéressent aux projets classifiés, encore je ne suis pas certain d'avoir affaire à la personne que vous prétendez être. »

    Un intellectuel qui «s’intéressent aux projets classifiés », qu’est ce que ça peut vouloir dire ? Faire de la recherche n’est ce pas être un intellectuel ou faites-vous une différente entre sciences exactes et sciences humaines ? Avec tous les préjugés que l’on trouve au sujet des sciences exactes qui ne sont plus humaines (devenues pour certaines inhumaines, en dehors de toute éthique) et les sciences humaines qui ne sont plus exactes du point de vue d’un certain ethnocentrisme rationaliste. Ces deux points de vues limités participant au cloisonnement des disciplines et relancent ainsi la guerre des sciences ou la querelle disciplinaire du projet collectif de la science :
    ( la science comme réseau )
    http://perso.club-internet.fr/vadeker/corpus/reseau.htm

    De toute manière, réfléchir sur ce genre de problématique c’est être un intellectuel, de n’importe quel bord où l’on se trouve (science dures ou molles). De nos jours, c’est courir au suicide et risquer les pires calamités que de croire encore que l’on peut séparer les sciences humaines des sciences exactes, les sciences exactes doivent et c’est un des enjeux majeurs de ce siècle, devenir humaines. Dans mon cas, je me situe autant dans les sciences dites exactes que dans les sciences humaines. Pour le reste, il faudrait voir ce que vous mettez comme définition sous le terme  «intellectuel ».

    De nombreux intellectuels travaillent sur des dossiers sensibles, classifiés, vous l’ignorez peut être mais c’est un fait. Il existe bien sur une différence entre un témoignage sous forme de révélation et vécu par une personne et une enquête prospective faite par une personne étrangère comme le ferait un journaliste ou une commission d’enquête pluridisciplinaire. D’un cote, il y a un témoignage vécu, qui raconte dans le vif un historique vécu selon un point de vue particulier. On se trouve alors dans le descriptif. Et de l’autre il y a une analyse de ce qu’il faut faire pour changer une situation, pour donner des recommandations. On se trouve cette fois dans le prescriptif.

    L’ethnomethodologie permet de faire les deux en même temps ou alternativement. Elle peut servir aussi bien :
    - à un sociologue profane pour formaliser son compte rendu (ou son témoignage) de manière rigoureuse afin être du niveau d’une étude faite par un expert.
    - à donner une méthodologie d’enquête de terrain pour des chercheurs ou enquêteurs faisant de l’intervention sociale ou de la prospective.
     

    POUR RESUME

    Pour revenir sur l’ensemble de vos remarques, pour être clair, précis et direct :
    - Je ne me sers pas de votre site pour faire le mien.
    - Je ne vous plagie pas et je n’en vois même pas l’intérêt.
    - Les références que vous demandez sont déjà données dans le contexte de présentation.
    - Le contexte de présentation et d’étude et très important, un jugement hors contexte est périlleux et légitimement contestable.
    - Les contradictions que vous voyez ne naissent que d’une appréciation limitée de ma démarche, avec du recul il n’y a pas de contradictions
    - Je m’applique à moi-même mon approche critique et conseils méthodologiques car je sais que l’information sur la désinformation peut elle-même être une désinformation
    - Vous avez commis certaines erreurs d’appréciation qu’il serait souhaitable de corriger
     

    Cordialement.

    POST SCRIPTUM : Ne voyez pas dans cet échange une attaque personnelle, je suis au-delà de ce genre de prise de position conflictuelle. Je n’ai ni le temps, ni l’envie de débattre plus de ce sujet, le reste de mes préoccupations concernant cette affaire (SL-9, défense planétaire, antimatière, rumeurs et complots technoscientifiques, etc.) seront accessibles sur mon site dans le cas ou j’aurais encore envie d’en parler. Je publierais cette lettre sur mon site afin d’éclairer certains lecteurs qui se posent des questions similaires. Un petit conseil, vous devriez adoptez l'hypertexte car de nombreux pages de votre site finissent comme des terminaisons d'une structure arborescente sans aucun lien. Essayez donc de passer de la représentation hiérarchique et arborescente à une représentation hypertextuelle, vous gagnerez en lisibilité.