Application pour l'analyse de l'hyper-anomalie, la prospective et l'anticipation stratégique
Préambule : une nouvelle terminologie pour une nouvelle science de l'anomalie
Ce document formalise une doctrine complète pour l'investigation et la gestion des phénomènes anormaux. Face à l'inadéquation et à l'ambiguïté des terminologies existantes (OVNI, PAN, UAP), nous proposons un nouveau couple conceptuel pour refonder l'analyse sur des bases claires et opérationnelles : ERO (Événement à Rupture Ontologique) et AHC (Anomalie à Haute Complexité).
La généalogie des termes descriptifs : OVNI, PAN, UAP
L'évolution lexicale autour de ce sujet est en soi un phénomène sociologique digne d'analyse. Le processus d'indexicalité — concept ethnométhodologique stipulant que la signification d'un mot est inséparable de son contexte d'usage — est ici à l'œuvre :
- OVNI (Objet Volant Non Identifié) : Terme historique (années 1950), son contexte est celui de la culture populaire et de la Guerre Froide. Il présuppose un « objet » et est irrémédiablement lié à l'hypothèse extraterrestre. Son usage aujourd'hui accomplit une prise de position, souvent perçue comme non scientifique.
- PAN (Phénomène Aérospatial Non identifié) : Terme institutionnel français (GEIPAN/CNES). Son contexte est celui d'une tentative de neutralisation scientifique. Le passage de « objet » à « phénomène » est un travail de re-catégorisation qui ouvre le champ à des explications plus larges (phénomènes naturels, méprises) et accomplit une posture de prudence.
- UAP (Unidentified Anomalous Phenomena) : Terme institutionnel américain (Pentagone). Son contexte est celui de la sécurité nationale. Le passage de « aérien » à « anomal » (incluant le maritime et le trans-médium) et sa promotion par des instances de défense accomplissent un travail de re-légitimation stratégique du phénomène en tant que menace potentielle.
L'introduction de la terminologie analytique : ERO & AHC
Face à ces termes descriptifs et contextuels, le MOE a besoin d'outils d'analyse. Le couple ERO/AHC remplit cette fonction.
- Événement à Rupture Ontologique (ERO) : Un ERO est un événement qui, par sa nature anormale, provoque une rupture dans le cadre de réalité fondamental d'un ou de plusieurs observateurs. Il ne s'agit pas d'une simple surprise, mais d'une expérience qui invalide les postulats de base sur lesquels la perception de la réalité est construite. Ce terme se focalise sur l'effet de l'événement sur l'observateur.
- Anomalie à Haute Complexité (AHC) : Une AHC est un événement qui ne peut être analysé ou résolu par une seule discipline, car il se manifeste simultanément à plusieurs niveaux de réalité (physique, psychologique, social, etc.) dont les interactions sont non-linéaires. Ce terme se focalise sur la nature du défi que le cas pose à l'analyste.
Critère Événement à Rupture Ontologique (ERO) Anomalie à Haute Complexité (AHC) Focus Principal L'effet sur l'observateur (le vécu) La nature du problème pour l'analyste (le cas) Perspective Phénoménologique et cognitive (de l'intérieur) Systémique et pragmatique (de l'extérieur) Usage Principal Outil d'analyse en profondeur (enquête de terrain) Outil de classification et de gestion de crise Question Clé « Quelle réalité a été brisée chez le témoin ? » « Quelles expertises sont nécessaires pour adresser ce problème ? » La hiérarchie des concepts
ERO et AHC ne remplacent pas OVNI, PAN ou UAP. Ils opèrent à un niveau d'analyse supérieur. Un UAP (description) peut être analysé, selon le cas, comme un simple fait divers, ou comme un ERO (s'il a provoqué une rupture chez les pilotes) et/ou une AHC (s'il déclenche une crise institutionnelle complexe). Ce méta-cadre est le fondement de notre doctrine.
Ce rapport se veut donc un manuel fondateur destiné aux chercheurs, aux analystes du renseignement et aux décideurs confrontés à la tâche la plus difficile : gouverner face à l'inconnaissable.
Partie I : Fondations — la rupture épistémologique
Chapitre 1.1 : L'échec des modèles conventionnels
Toute enquête sur un ERO / AHC se heurte à un mur : la qualité des données est presque toujours dégradée et ambiguë. Les modèles classiques, qui postulent que l'information est une entité objective à "collecter", échouent car ils sont incapables de gérer la complexité systémique de ces événements. Ils décrivent le théâtre, mais ignorent la pièce qui s'y joue et le travail des acteurs.
Chapitre 1.2 : La synthèse transdisciplinaire (le MCEI)
Le MOE est l'extension opérationnelle du MCEI (modèle cognitif énactif et incarné). Sa nature transdisciplinaire est une réponse directe à la complexité des AHC, en articulant quatre piliers conceptuels.
Pilier 1 : La biologie de l'autonomie (Maturana & Varela)
- Concept : l'autopoïèse.
- Analogie pédagogique (pour tous) : un sous-marin en immersion profonde. Il ne perçoit que les impacts sur sa coque (des perturbations) et doit interpréter ces impacts en fonction de sa propre carte interne pour survivre. Il ne voit pas le monde, il maintient sa propre viabilité face au monde.
- Approfondissement théorique (pour experts) :
Forgé par les biologistes Humberto Maturana et Francisco Varela, le concept d'autopoïèse décrit le vivant comme un système opérationnellement clos qui se produit et se maintient lui-même en permanence. Cette clôture signifie que le système nerveux ne "traite" pas de l' "information" provenant de l'extérieur. Il existe dans un état de couplage structurel avec son environnement, et chaque interaction est une perturbation qui déclenche une réorganisation interne visant à maintenir l'organisation du système. La cognition est donc ce processus de maintien de la cohérence interne.
- Exemple hors-UAP : un système immunitaire ne reconnaît pas un "virus" comme une entité externe dotée d'une signification. Il réagit à des perturbations moléculaires à sa surface et déclenche une cascade de réorganisations internes (la réponse immunitaire) pour maintenir l'intégrité de l'organisme.
- Implication stratégique : le témoignage d'un individu n'est jamais un rapport direct sur un événement extérieur. C'est un rapport sur la manière dont son système interne s'est réorganisé pour survivre à une perturbation.
- Formule conceptuelle :
Sorg(t+1) = Op[Sétat(t) ○ P(t)]Pilier 2 : La cognition comme action (Varela, Thompson, Rosch)
- Concept : l'énaction et la cognition incarnée (embodiment).
- Analogie pédagogique (pour tous) : le chemin qui se crée sous les pas du marcheur. C'est l'acte de marcher qui fait exister le sentier.
- Approfondissement théorique (pour experts) :
L'approche énactive, en opposition au cognitivisme classique, affirme que la cognition est une action que déploie un corps (embodiment) dans un environnement. L'esprit n'est pas un programme désincarné qui traite des symboles, mais une propriété émergente de l'interaction sensori-motrice. La perception n'est pas une réception passive, mais une action exploratoire.
- Exemple hors-UAP : un joueur de football expert ne "calcule" pas la trajectoire du ballon. Son corps, par des années d'entraînement, est couplé à l'environnement du terrain, et sa course pour intercepter le ballon est un acte énactif qui fait-émerger la solution sans passer par une représentation interne détaillée.
- Implication stratégique : un ERO / AHC n'est pas un « objet » statique à analyser. C'est un processus dynamique co-créé. Modifier l'action des observateurs (par ex. leurs procédures, leurs instruments) modifie le phénomène lui-même.
- Formule conceptuelle :
Cognition ≡ Actionguidée-par-perceptionPilier 3 : La dynamique sociale (école de Palo Alto)
- Concept : la « tentative de solution qui devient le problème ».
- Analogie pédagogique (pour tous) : tenter de supprimer une pensée angoissante par la force ne fait que la renforcer. La "solution" (la suppression) entretient le problème.
- Approfondissement théorique (pour experts) : Issue de la pragmatique de la communication, cette notion analyse les boucles de rétroaction paradoxales dans les systèmes humains. Un problème est souvent maintenu non par sa cause originelle, mais par le cercle vicieux des solutions inefficaces que les acteurs appliquent de manière répétée.
- Exemple hors-UAP : dans une crise financière, la tentative de solution des autorités ("rassurer les marchés à tout prix") peut être interprétée par les acteurs comme un signe que la situation est encore plus grave qu'ils ne le pensaient, ce qui accélère la panique.
- Implication stratégique : face à une anomalie, la tentative de solution « normale » d'une institution (le secret, le déni) crée souvent un problème plus grand (méfiance, théories du complot). Une analyse stratégique doit d'abord identifier ces tentatives de solution dysfonctionnelles.
- Formule conceptuelle :
P → TS(P) → P' → TS(P') → P''...Pilier 4 : La méthodologie du concret (Garfinkel)
- Concept : l'ethnométhodologie.
- Analogie pédagogique (pour tous) : pour comprendre les règles du jeu d'échecs, ne lisez pas le livre de règles. Observez méticuleusement comment deux joueurs, coup après coup, accomplissent une partie en rendant leurs actions mutuellement intelligibles.
- Approfondissement théorique (pour experts) :
L'ethnométhodologie est l'étude empirique des méthodes de sens commun que les gens utilisent pour accomplir leurs activités quotidiennes et produire l'ordre social. L'ordre social n'est pas une structure abstraite, mais un accomplissement pratique incessant, rendu possible par la capacité des acteurs à rendre leurs actions comptables (accountable).
- Exemple hors-UAP : une équipe de médecins dans un service d'urgence. Pour "accomplir un diagnostic", ils mobilisent un ensemble de pratiques observables : ils lisent des graphiques, se parlent selon un certain jargon, remplissent des formulaires. L'ethnométhodologue étudie cette "machinerie" pratique de production du diagnostic.
- Implication stratégique : pour comprendre un rapport de renseignement, ne lisez pas seulement les conclusions. Analysez le travail pratique qui l'a produit.
- Formule conceptuelle :
Action + Méthode(Accountability) = Ordre_Social
Partie II : Doctrine — le module opérationnel ethnométhodologique (MOE)
Chapitre 2.1 : Les principes directeurs de l'enquêteur MOE
- L'indifférence ethnométhodologique : l'enquêteur suspend tout jugement sur la nature ontologique du phénomène.
- La focalisation sur le travail (work) : l'enquête porte sur les actions observables des acteurs pour produire leur version de la réalité.
- La quête de l'accountability : l'enquête cherche à comprendre comment les acteurs rendent leurs actions comptables (justifiables, logiques) pour eux-mêmes et pour les autres.
Chapitre 2.2 : La boîte à outils - une réponse à la complexité
La boîte à outils du MOE est spécifiquement conçue pour disséquer les différentes strates de la complexité d'une AHC.
- SOP-01 : l'analyse du travail (workplace analysis)
- Objectif : cartographier la « chaîne de production » d'un fait pour analyser la complexité procédurale et technique.
- Protocole : 1. Identifier les lieux de travail. 2. Collecter les artefacts du travail. 3. Modéliser la séquence de « traductions » par laquelle une donnée brute devient un fait stabilisé.
- Exemple d'application : l'analyse du travail des opérateurs radar du Nimitz, qui ont transformé des "échos anormaux" en "cibles traçables", est une parfaite illustration de cette SOP.
- SOP-02 : l'analyse de conversation (CA)
- Objectif : analyser la co-construction de la réalité dans le dialogue pour comprendre la complexité interactionnelle.
- Protocole : 1. Transcrire en détail les interactions. 2. Analyser les mécanismes (prise de tour, formulations, etc.).
- Exemple d'application : l'analyse des dialogues entre les pilotes lors de l'incident GIMBAL montre comment l'étrangeté de l'événement est accomplie et validée collectivement en temps réel.
Partie III : Application — de la théorie à la pratique stratégique
Chapitre 3.1 : Le MOE comme outil de méta-analyse pour la constitution des faits
L'objectif du MOE n'est pas de poser un diagnostic a priori, mais de fournir une méthode pour découvrir la vérité des processus par lesquels un « cas » est construit.
- Roswell est analysé par le MOE pour comprendre le processus de construction mémorielle et mythique a posteriori.
- L'opération Prato est analysée pour modéliser les mécanismes de gestion d'une crise somatique collective.
- L'incident du Nimitz est analysé pour étudier les modalités d'interaction entre une expertise de pointe et une anomalie qui la dépasse.
Le principe de "post-analyse" est au cœur de cette démarche. L'ethnométhodologie reconnaît qu'aucune analyse n'est jamais définitive. Chaque nouvelle donnée (un témoignage, un document déclassifié) ne fait pas que s'ajouter aux autres ; elle reconfigure potentiellement l'ensemble du réseau de significations. Le MOE est un outil conçu pour cette intégration continue.
Chapitre 3.2 : Le MOE comme outil prospectif (anticipation et simulation)
C'est là que réside la potentialité la plus grande du MOE.
- Exercice Prometheus : simulation de gouvernance de l'anomalie stratégique
- Objectifs : entraîner les leaders à gérer le récit, maintenir la confiance institutionnelle, et éviter la paralysie systémique face à un ERO / AHC à fort impact.
- Mécanismes : une équipe de joueurs (cellule de crise gouvernementale) reçoit des « injects » d'information sur un ERO / AHC en cours (ex: un « Malmstrom 2.0 »). Une équipe « Contrôle », formée au MOE, n'évalue pas la « bonne » décision, mais analyse en temps réel les tentatives de solution des joueurs.
- Débriefing MOE : le débriefing montre aux joueurs comment leur tentative de « contrôler l'information » a créé un appel d'air pour la désinformation. L'objectif est de développer une compétence de gestion de l'incertitude radicale.
Partie IV : Épistémologie de l'enquête MOE — la construction de la preuve stable en contexte d'incertitude
Chapitre 4.1 : La posture de l'enquêteur : l'humilité comme rigueur méthodologique
La confrontation à un ERO / AHC place l'enquêteur dans une position d'inconfort radical, en dehors de sa "zone de certitude". La posture requise est celle de l'humilité, comprise non comme un sentiment, mais comme une exigence méthodologique. Elle se traduit par l'application rigoureuse de l'indifférence ethnométhodologique : reconnaître que notre propre cadre de réalité est une construction, et que notre tâche n'est pas de l'imposer aux phénomènes, mais de décrire avec la plus grande fidélité possible comment les acteurs construisent le leur. Cette posture est un garde-fou contre les biais de confirmation et s'inspire de la philosophie des sciences, qui, depuis Thomas Kuhn, reconnaît que les faits sont toujours vus à travers un paradigme.
Chapitre 4.2 : La "vérité" MOE : une re-spécification du problème
L'enquête MOE ne cherche pas la "vérité" au sens ontologique ("qu'est-ce qui s'est réellement passé ?"). Elle re-spécifie le problème en une question pragmatique et observable : "Comment la 'vérité' de cet événement est-elle accomplie pratiquement par les acteurs ?".
Chapitre 4.3 : La construction de la preuve stable : analyse du travail pratique
Dans ce cadre, une preuve est le résultat stabilisé d'un travail. Elle est "stable" lorsqu'une communauté s'accorde sur le fait que le travail pour la produire a été fait correctement.
Donnée_Ambigüe + Travail(Procédure + Rhétorique) = Preuve_StableChapitre 4.4 : Le caractère temporaire de la preuve et la scientificité de la post-analyse
Une preuve n'est stable que de manière temporaire. La scientificité du MOE réside dans sa reconnaissance de ce principe. L'enquêteur doit borner son analyse dans l'espace et dans le temps, produisant un compte rendu rigoureux de ce qui peut être établi sur la base des pratiques observables à un instant t. Le rapport MOE est un compte rendu transparent du travail en cours de l'analyste pour expliquer comment les choses se passent, là où règnent le brouillage et la confusion, en rendant compte de ses propres limites.
Conclusion : vers une science générale de l'accomplissement de la réalité
Le module opérationnel ethnométhodologique est une méthodologie fondamentale pour le XXIe siècle. Il propose une rupture : la tâche de l'analyste et du stratège n'est pas de trouver la « vérité » cachée, mais de comprendre et de gérer la prodigieuse et observable machinerie par laquelle les êtres humains fabriquent collectivement la réalité. Face à un ERO / AHC, la première menace n'est pas le phénomène lui-même, mais notre propre incapacité à gérer la manière dont nous y donnons un sens. Le MOE est l'instrument qui permet de maîtriser ce processus. La trajectoire de notre dialogue, qui a mené à la création de cet outil, est elle-même une démonstration de son principe : la connaissance n'est pas une révélation, mais une construction rigoureuse et itérative.
Annexe : lexique des concepts clés
- Accountability (Comptabilité Sociale)
- Terme clé de l'ethnométhodologie. Il désigne la propriété fondamentale qu'ont les actions et les discours d'être observables, descriptibles et justifiables pour les autres membres de la société.
- Anomalie à Haute Complexité (AHC)
- Un événement qui se manifeste simultanément à plusieurs niveaux de réalité (physique, psychologique, social) et qui résiste à l'analyse par une seule discipline.
- Autopoïèse
- Concept de la biologie théorique (Maturana & Varela) décrivant un système qui se produit et se maintient continuellement lui-même dans un réseau de processus clos.
- Clôture Opérationnelle
- Une propriété des systèmes autopoïétiques. Le système est "clos" car ses opérations ne se réfèrent qu'à d'autres opérations en son sein. Il n'y a pas d'"entrée" directe d'information, seulement des "perturbations".
- Cognition Incarnée (Embodiment)
- Théorie postulant que la cognition est indissociable du corps et de ses capacités sensori-motrices.
- Cybernétique de Second Ordre
- L'étude des systèmes observants, qui inclut l'observateur dans le système lui-même.
- Énaction
- Concept de la science cognitive (Varela) qui définit la cognition comme le "faire-émerger" d'un monde par l'action couplée d'un organisme et de son environnement.
- Événement à Rupture Ontologique (ERO)
- Un événement qui provoque une rupture dans le cadre de réalité fondamental d'un observateur, invalidant ses postulats sur ce qui est "réel".
- Ethnométhodologie
- Discipline sociologique (Garfinkel) qui étudie les méthodes de raisonnement pratique de sens commun que les individus utilisent pour accomplir l'ordre social.
- Indifférence Ethnométhodologique
- La posture méthodologique qui consiste à suspendre son jugement sur la véracité des actions pour se concentrer exclusivement sur la description des méthodes par lesquelles ces actions sont accomplies.
- Indexicalité
- Un concept qui stipule que la signification d'un énoncé est inextricablement liée à son contexte de production.
- MCEI (Modèle Cognitif Énactif et Incarné)
- Le modèle théorique qui synthétise l'autopoïèse, l'énaction et la pragmatique de la communication.
- MOE (Module Opérationnel Ethnométhodologique)
- L'extension méthodologique et pratique du MCEI, conçue comme une boîte à outils pour l'enquête de terrain.
- Perturbation
- Dans la théorie autopoïétique, une interaction avec l'environnement qui déclenche une réorganisation structurelle interne du système.
- Pragmatique de la Communication
- L'étude des effets concrets de la communication sur le comportement, développée par l'École de Palo Alto.
- Réflexivité
- Concept de l'ethnométhodologie. Le discours sur une situation la constitue en même temps qu'il la décrit.
- Travail (Work)
- Dans le contexte du MOE, ce terme désigne toute activité pratique et observable accomplie par un acteur pour produire un résultat intelligible.