Grandir petit à petit…

8 Février 2000
 
 

Ce que je ressens est différent, tout est si différent, tout a été si vite.

On a remis tous mes concepts sur l’amour et l’amitié au tapis.

Tout est chamboulé et pourtant si limpide.

Ai-je été un jour amoureuse ?

L’amitié que j’ai développé a t-elle un jour existé ?

Je prends souvent des claques en pleine tronche avec certaines situations vécues, avec certaines personnes que je côtoie.

J’accumule les petites tares qui empoisonnent ma vie et j’arrive toujours à en extraire une leçon sur ma vie à finir.

En quelque sorte, je grandis un peu chaque fois qu’un coup dur me tombe sur le coin de l’oreille.

Je pense aujourd’hui qu’on devient adulte dès lors qu’on a cessé de rêver..

Je rêve beaucoup, non seulement cela mais j’imagine toujours des scénarios dans ma tête, des situations qui pourraient m’arriver.

Je suis souvent " space " dans ma tête peut être parce que j’attends beaucoup de ma vie, plus que la plupart des gens…

En cela, je pense que l’idéal dans la vie ne s’arrête pas à son confort personnel.

Ca me tue tous ces jeunes qui pensent que le modèle de vie parfaite s’arrête à cet idéal, je cite ce que j’ai l’habitude d’entendre : " je veux une caisse, une nana canon, un taf cool où je gagnerai plein de thunes, une baraque classe "

Pour reprendre, je dirai " bin, ça craint à donf là ! "

Evidemment, il m’est arrivé souvent de penser à ces mêmes détails dans mon adolescence, pensant alors que c’était là les besoins primaires que nous devions tous atteindre : le matérialisme contenu et conforté dans sa plus stricte propension.

A présent, je cherche le meilleur du mieux…, car insatisfaite de cette condition de vie qui nous confine dans ce soit disant idéal commun…

Déçue par la vie, en somme...