101. Le magicien

Les yeux ouverts sur l'imaginaire
J'évolue nu comme un ver de terre
Ce que je vois sombre dans les ombres
Englouti dans la noire pénombre

Je fais un pas sur ce qui n'est pas
Le cœur paralysé par l'effroi
Le malaise me menace et me glace
Car je ne sais pas ce qu'il se passe

Le peu que je distingue paraît dingue
Mais qu'ai-je bien pu faire de mes fringues
J'avance encore étrange décor
Suis-je dans l'antre de la mort

Au loin enfin j'aperçois quelqu'un
Je m'approche c'est un magicien
Ma voix prononce des mots bizarres
Langue ancienne dialecte barbare

Il me répond par télépathie
Quémande ce que je fais ici
Son grand visage sage et sans âge
Emet les plus absurdes messages

A bout de nerfs je perds les pédales
Le vieux me claque et me fait du mal
Dans la folie sur lui je me jette
Pour le fracasser d'un coup de tête

Des gouttes de sang tombent à mes pieds
Tout a disparu j'ai mal au nez
Mal réveillé dans ma chambre j'èrre ...
Je me suis cogné dans l'étagère
04/09/99