L'Univers Spirituel
( Claude De Bortoli, 2004 )

Partie 7


19) Les degrés
 

Un esprit naît et quitte définitivement la gestation, lorsque sa matrice humaine meurt. Il entre dans un espace intelligent. Ce passage se traduit par une amplification des images instinctives mémorisées. Chez l'Humain, des états physiques s'approchent de la mort et de la nature spirituelle, sans l'atteindre : Le sommeil et le coma. Chez les animaux et les végétaux, des degrés génétiques s'approchent de l'Humain, sans jamais l’atteindre.
 
 
 
Il y a d’abord le règne végétal, loin de l’Humain et de la nature spirituelle, les végétaux éprouvent des sentiments primaires.
 
Puis vient le règne animal. Un degré plus proche de l’Humain, les animaux éprouvent des sentiments plus larges que les végétaux.
 
Les mammifères. Un degré plus proche de l’Humain, leurs sentiments sont plus forts. Les plus évolués, par rapport à l’Humain, ont les plus intenses.
 
L’Humain à l’état de veille. Ces émotions sont encore amplifiées d’un degré par rapport aux mammifères.
 
L’Humain à l’état de sommeil. Il est plus proche de la nature spirituelle. Son corps est plus proche de la mort qu’à l’état de veille. Son esprit est plus proche de la naissance. Les sentiments s’amplifient d’un degré parce qu'ils s'élargissent considérablement dans l'environnement spirituel.
 
L’Humain à l’état comateux. Son corps est un degré de plus vers la mort. Son esprit est encore plus proche de sa naissance. Ses émotions sont encore plus intenses. L'humain se voit vivre dans son fœtus d'esprit.
 
L’ultime degré serait un humain mort que l’on espère ranimer. Son corps est mort. Un esprit est né. Il vit l’amplification maximum des sentiments mémorisés et n’est plus compatible avec l’ambiance humaine gestatrice. Il ne peut retourner en gestation sans provoquer un dérèglement dévastateur.
 

Entre les humains et les esprits, aucune communication ne s’opère directement par les sens. Tout passe par le comportement intelligent pour l'Humain et instinctif pour l'Esprit. Deux éléments se singularisent : l’Humain médium, et l’Esprit revenant. Des exceptions qui confirment la règle.
 
 
 
20) Les lois
 
 
 
La nature matérielle a instaurée des lois depuis toujours et pour toujours. Elle réagit contre toutes atteintes par la souffrance et la mort. Les humains en tant que corps matériel font partie intégrante de la nature et sont soumis à ses lois même si leur intelligence leurs permet de les outre-passer. Chaque humain est de passage dans la nature matérielle. Le temps imparti à chacun est donc précieux. Adhérer aux lois naturelles évite l'affliction qui consomme le temps prévu pour Vivre.
 
 
 
L’empreinte laissée par le corps matériel d'un humain dans l'environnement, va de sa fécondation à la dissipation du corps dans la nature.
Trois étapes distinctes et irréversibles composent cette métamorphose : La gestation, la vie, la dissipation. Elles sont séparées par deux paliers : La naissance et la mort. Le propre d’un humain est de vivre c’est-à-dire, se trouver dans la phase vie de cette métamorphose. Pendant la gestation, il n’a pas encore l’appellation humain ; c’est un foetus humain. Après la mort, il n’a plus l’appellation humain ; c’est un cadavre d'humain.
De même qu’un mort ne peut plus vivre, un foetus ne peut pas mourir, parce que pour mourir, il faut être né et passer ne serait-ce qu'un instant par la phase vie. Le foetus fait parti du corps de la mère, au même titre qu’un membre ou un organe. Elle en dispose à sa guise, en fonction de ses instincts et de ses dispositions, à condition qu’une libération anticipée ne provoque pas une naissance, suivie d’une mort des plus innocente.
 

Un mammifère ne fait pas de sa propre espèce, les produits de son ordinaire. Il sait d’instinct que la chair de ses congénères est impropre à la consommation.
L'Humain est soumis à cette loi. Un humain ne se nourrit pas de viande humaine mais dans l’éventail de viandes qu’il est à même de consommer, une analogie tend à l’induire en erreur : La viande de porc. Manger du porc revient à manger de l’humain ; pratique contre-nature, soumise à la souffrance.
 

Le corps d’un humain est son sanctuaire. Nul besoin de bâtisses pour garder et entretenir la connaissance. Nul besoin de cérémonies vibrant dans le néant. La persévérance dans un comportement de paix et de responsabilité suffit à répondre aux exigences spirituelles.
 

Le propre de la nature matérielle est qu'elle renouvelle sans cesse sa matière. Elle exige la salubrité dans ce renouvellement. Elle ne peut pas prendre le risque d'autoriser sa non-conformité, elle s'auto-détruirait. Tout doit se renouveler sainement au risque d'exposer le nouvel arrivant à la souffrance ou à la mort. Le processus de renouvellement des mammifères est : La fécondation,
la gestation, la naissance et l'éducation des jeunes. L'éducation des jeunes entre pleinement dans ce processus. Un jeune humain tire son éducation de l’union de ses parents. Une désunion des parents pendant l’éducation des jeunes est contre-nature et soumise à la souffrance. Avant la naissance des jeunes, la désunion d'un couple n’est pas contre-nature. Après leur éducation, la désunion du couple n’est plus soumise à la riposte matérielle.
 

Trois éléments indissociables composent le processus de renouvellement des humains : Les jeunes, la mère, le père. La famille est le pilier du renouvellement. Elle forme un tout, un roc face aux agressions qui pourrait nuire au fonctionnement du renouvellement. Les jeunes, la mère et le père ont chacun leur place et leurs particularités : Les jeunes, naturellement vulnérables à cause de leur soif de savoir, sont le renouvellement. Les parents les nourrissent, les élèvent et les protègent. La mère, par ses formes, ses gestes et ses sentiments est la plus proche des enfants. Elle se situe entre les enfants et le père qui lui est plus brut par ses formes, ses gestes et ses sentiments, plus tourné vers la protection et la conduite de la famille. Quand les enfants naissent et grandissent, ils ont besoin de gestes et de sentiments à leur niveau. Les gestes et les sentiments du père sont trop rudes et les impressionnent. Ils ont besoin de gestes et de sentiments féminins. Le père protège la famille des agressions
extérieures de tous bords et conduit la famille. Le père, la mère et les enfants ont des rôles différents mais sont indissociables pour le renouvellement. La cellule mère est la famille, elle est garante de l’intégrité de l'espèce humaine. Le devoir de toutes autorités matérielles de protéger la famille contre toutes agressions pouvant la pervertir.
 
 
 
Vaut-il mieux naviguer dans la tempête des extrêmes ou se contenter de l’existence calme du juste milieu ?
La nature matérielle est impartiale. En petit ou en grand, pour l’individu comme pour l’espèce, les avantages et les inconvénients s’équilibrent. Tous sont égaux. personne a plus d'avantages ou d'inconvénients ; C'est la loi du juste milieu. Tous bonheurs ou tous malheurs dépassants le raisonnable sont naturellement ramenés à la raison par le côté opposé. C'est aussi vrai
pour la nature spirituelle, le coté bonheur et le coté souffrance s'élargissent considérablement. Si d’aventure un bonheur d’exception perdure, la personne se doit l’humiliation, avant que son avenir spirituel n'en soit humilié. Si d’aventure une souffrance d’exception perdure l’individu doit être confiant car, en raison de la constitution d’un humain, faite d’une vie matérielle et d’un avenir spirituel, la loi du juste milieu se poursuit et les sentiments s’équilibrent dans l'avenir spirituel.
 
L'humain est le seul élément matériel à être doté de deux forces maîtresses : L'instinct et l'intelligence. Les autres n'ont qu'une force ; l'instinct. Ils suivent les lois naturelles sans pouvoir dévier. L'intelligence permet aux humains de mener leur vie à leur guise mais en respectant les lois de la nature. L'intelligence joue parfois des tours aux humains mais la nature sanctionne que ce qui touche à son intégrité. L'homosexualité ne regarde que les humains ; la nature s'en lave les mains !

 
 
Claude DE BORTOLI
50 ans.
Marié. Père de famille
Technicien
Lieu de vie : En montagne, en Savoie