Les fabricants de vaccins contre la grippe H1N1 viennent
d’obtenir l’immunité juridique
par F. William Engdahl
Mondialisation.ca, Le
Traduction : Laurence Kalafatides, Oulala.net.
La secrétaire d’Etat U.S. à la santé, Kathleen Sebelius, vient de
signer un décret conférant une totale immunité aux fabricants de vaccins contre
la grippe H1N1, en cas de poursuite judiciaire. De plus le programme accéléré -
de 7 milliards de dollars - pour la fabrication du vaccin qui devra être mis
sur le marché à l’automne ne prévoit pas de test de sécurité. Y aurait-il un
programme sous-jacent à l’officielle et hystérique campagne de l’OMS destinée a
élever la prétendue grippe porcine au rang de pandémie ?
Tout d’abord, ni l’OMS ni le CDC ni aucune instance scientifique
n’a produit de preuve quant à l’existence de ce nouveau virus H1N1, virus qui
devrait être isolé, caractérisé et photographié par un microscope électronique
en vertu des procédures scientifiques habituelles lorsqu’il existe un danger de
pandémie.
L’actuelle panique provoquée par campagne officielle sur les
dangers supposés de la grippe porcine prend des allures de roman de
science-fiction Orwellien. Le décret signé par Sebelius accorde l’immunité à
ceux qui fabriquent le vaccin contre la grippe porcine conformément aux
dispositions de la loi 2006 sur les urgences de santé publique.
Sur recommandation du « Comité consultatif mondial sur la
sécurité vaccinale » à l’Organisation Mondiale de
Depuis 2005, le directeur (1) du SAGE ( Comité consultatif
mondial sur la sécurité vaccinale à l’OMS ) est le Docteur David Salisbury,
responsable du groupe de vaccination et des maladies infectieuses au Ministère
de la santé du gouvernement britannique. Dans les années 80, le Dr
Salisbury a été sévèrement critiqué pour avoir mené une campagne massive de
vaccination des enfants avec le vaccin ROR ( rougeole-oréillon-rubéole )
fabriqué par le prédécesseur de GlaxoSmithKline. Ce vaccin fut retiré du marché
japonais après que des effets secondaires aient été constatés chez de nombreux
enfants vaccinés. Le gouvernement japonais a été obligé de payer d’importantes
indemnités aux victimes. En Suède, le vaccin ROR de GlaxoSmithKline fut retiré
de la circulation après que des scientifiques aient établi le liens entre le
vaccin et la maladie de Crohn. Apparemment ces éléments n’ont guère perturbé le
directeur du groupe SAGE de l’OMS, le Dr Salisbury
Selon un chercheur britannique indépendant, Alan Golding qui a
obtenu les documents sur ce cas, en 1986, Trivirix, un vaccin combiné ROR
contenant une souche vaccinale d’oreillons Urabe AM-9 fut introduit au Canada
en remplacement du MMR I. Les inquiétudes concernant l’introduction de ce
vaccin en Grande-Bretagne ont été consignées le 26 juin, dans le compte rendu
du Groupe de liaison pour le « Groupe de travail de l’Association des
pédiatres britanniques » et le « Comité sur la vaccination et
l’immunisation ». Inquiétudes fondées car les rapports ont mis en évidence
une augmentation de méningites aseptique chez les individus vaccinés. Tous les
vaccins ROR contenant la souche Urabe ont été retiré du marché canadien en 1988,
c’est à dire bien avant que les vaccins contenant cette souche soient
homologués par le Ministère de la santé britannique et utilisé au Royaume-Uni.
Les rapports ajoutent que Smith-Kline & French, devenue
Smith-Kline-Beecham et qui à l’époque étaient impliqués dans la production
anglaise, étaient préoccupés par les questions de sécurité et hésitaient à
demander une licence britannique pour leur vaccins contenant la souche Urabe.
Leurs préoccupations concernant les possibles préjudices d’un de leurs produits
sur les enfants, les conduisit à demander au gouvernement britannique de les
garantir contre toute action en justice résultant d’un dommage lié au vaccin.
Sur les conseils du Dr Salisbury et des représentants du ministère
de la santé, le gouvernement britannique, enthousiaste à l’idée d’obtenir des
vaccins bon marché, donna son accord.
Aujourd’hui, le même Dr Salisbury promeut l’usage du
vaccin, non testé, H1N1 également produit par la même entreprise qui s’appelle
maintenant, GlaxoSmithKline.
C’est en 1976, que le gouvernement des USA fut confronté pour la
dernière fois à un nouveau virus de grippe porcine. Il y eut une campagne
nationale de vaccination à la suite de laquelle des milliers de personnes ont
demandé des dommages et intérêts alléguant qu’elles avaient subi des effets
secondaire dus à la vaccination.
Cette fois-ci le gouvernement a pris des mesures pour empêcher
tout procès intenté par les milliers de citoyens américains qui souffriront des
sévères complications dues aux vaccins non testés.
L’histoire s’assombrit maintenant que l’Administration Obama a
signé le document conférant l’immunité en cas de poursuites judiciaires.
Les enfants seront en première ligne et pourraient être vaccinés
un mois avant que les résultats des essais ne soient connus. En
Grande-Bretagne, les services de santé du gouvernement se sont préparés pour un
scénario qui prévoit, durant l’hivers, 65 000 décès dont plusieurs milliers
d’enfants. Le gouvernement britannique a commandé 132 millions de doses de
vaccins aux fabricants Baxter et GlaxoSmithKline qui ,dans la perspective d’une
pandémie, ont obtenu par avance une licence pour trois « bases » de
vaccins, alors même que l’OMS et les épidémiologistes nous disent que nous ne
pouvons pas nous préparer à l’avance du fait d’une possible et inquiétante
mutation de l’actuel et si peu dangereux H1N1.
Curieusement, un an avant que le premier cas de la prétendue
grippe porcine ne soit décelé, la plus grande firme pharmaceutique Baxter, a
déposé un brevet pour un vaccin contre le H1N1 : Brevet US 2009/0060950 A1
qui stipule « la composition ou vaccin composé de plus d’un antigène ...
comme la grippe A et B en particulier prélevé sur un ou plus des types humains
de H1N1, H2N2, H3N2, H5N1, H7N7, H1N2, H9N2, H7N2, H7N3, H10N7, de grippe
porcine H1N1, H1N2, H3N1 and H3N2 sous-type, de la grippe du chien ou du cheval
H7N7, H3N8 sous-type ou de la grippe aviaire H5N1, H7N2, H1N7, H7N3, H13N6, H5N9,
H11N6, H3N8, H9N2, H5N2, H4N8, H10N7, H2N2, H8N4, H14N5, H6N5, H12N5
sous-type."
La demande de brevet précise : « des adjuvants
appropriés peuvent être choisis à partir de gels minéraux, d’hydroxyde
d’aluminium, d’agents de surface, de lysolecithin, de pluronic polyols, de
polyanions, ou d’émulsions d’eau et d’huile. Bien sûr la sélection de
l’adjuvant dépend de l’utilisation. Par exemple la toxicité dépend de
l’organisme auquel le produit est destiné et peut varier d’une toxicité nulle à
une toxicité élevée. »
En l’absence de toute responsabilité juridique se pourrait-il que
Baxter se prépare à vendre des millions de doses de vaccins contenant un
adjuvant hautement toxique tel que l’hydroxyde d’aluminium ? Il serait
peut-être temps de demander à tous les responsables de l’OMS, du SAGE, du CDC
et des membres de l’Administration Obama, d’être les premiers à se faire
inoculer la dose entière de vaccin H1N1 qui sera distribuée au public. Nous
devrions ajouter à la liste des premiers vaccinés, tous les membres du Congrès
qui ont voté l’allocation d’urgence de 7 milliards de dollars et qui ont
entériné l’immunité accordée aux firmes pharmaceutiques dans l’éventualités de
procès. La population n’a pas à servir de cobaye pour les essais d’un nouveau
vaccin. Nous pourrons observer les résultats. Le même principe doit s’appliquer
à tous les gouvernements et organismes de santé qui demandent à leurs citoyens
d’expérimenter les vaccins H1N1 de GlaxoSmithKline ou de Baxter, afin de
vérifier leur innocuité.
Un autre élément indique, qu’avec ce scénario alarmiste de l’OMS,
on nous prend pour des imbéciles. L’OMS elle même, l’organisation mondiale
chargée de surveiller les foyers de ce que l’on nomme pandémies, voire même
« pandémies mondiale » ( sic ) vient juste de décider d’arrêter le
suivi de l’évolution de la grippe porcine ( ou de virus H1N1 comme on préfère
l’appeler maintenant afin de ne pas froisser les producteur de porcs)
Dans une note d’information, déroutante, postée sur son site web,
l’Organisation Mondiale de
Le « Centre de contrôle et de prévention des
maladies »( CDC ) d’Atlanta est d’accord avec l’OMS pour arrêter le
décompte. Le Docteur Michael T. Osterholm, directeur du « Centre de
recherche sur les maladie infectieuses de l’Université du Minnesota »,
admet que les tests existants pour confirmer le H1N1 sont empiriques et peu
sûrs et affirme : « de mauvaises mesures sont pires que pas de
mesures du tout ». Ainsi l’OMS a décidé de supprimer les tests qui de
toutes façons ne permettent pas de déterminer scientifiquement qui est atteint
du H1N1 et qui ne l’est pas. Et ainsi ils ont décidé de supprimer le décompte
des résultats des tests, mais aussi des cas de grippe H1N1, avec pour tout
commentaire : « nous présumons que presque tous les cas sont des cas
de grippe porcine H1N1 ». Et c’est sur des bases aussi scientifiques que
celles-là que nous devons faire vacciner nos jeunes ? Stop là ... pas avec
nos enfants.
1 - Composition du Comité SAGE pour la grippe H1N1
Article original en anglais, Now legal immunity for swine flu vaccine makers, publié le