"L'impair est le fruit de la contradiction, il est la contradiction manifestée, sa valeur est négative, il témoigne de la non-existence des choses, non existence qui n'est point absence de l'existence, mais son éclatement, sa dispersion."
En lisant cette phrase de Robert JAULIN, il me semble y voir un éclaircissement par rapport à la phobie des chiffres impairs que j'apercevais dans la rue. Ils pouvaient être la manifestation de la sensation d'éclatement et de dispersion dans lequel je me trouvais que je tentais, en vain, d'évincer, en fuyant ces chiffres du regard.
"L'effet des majuscules renvoie à un mystère, celui même de l'impensé qui grève la philosophie réflexive d'une naïveté congénitale. Il révèle l'opaque gratuité de la distance qui sépare le sujet réfléchissant d'avec soi-même, distance mettant en péril jusqu'aux évidences fondées sur une illusoire proximité à soi."
Les lettres majuscules, qui étaient plus anguleuses que les minuscules, me mettaient dans un état d'angoisse plus important. Je ne tirerai pas de conclusions hasardeuses à partir de cette phrase de N. ABRAHAM, extraite de "L'écorce et le noyau"; je l'ai pourtant relevée car elle crée des résonances dans mon esprit. Quel lien puis-je trouver entre le fait que ces lettres renvoient au mystère de l'impensé, et le fait que je me sentais vivre dans un impensable permanent, que je ne pouvais pas nier pour autant ?
Chiffre de l'être humain : 1,01. J'ai vu ce chiffre, après avoir regardé le soleil, longtemps dans les yeux. Je ne savais pas ce qu'il signifiait, avant de l'avoir associé avec le 01 de l'ordinateur. L'homme est l'unité, dotés des avatars de l'ordinateurs. Il peut avoir aussi bien un comportement robotisé qu'humain (qu'hume un ?) (cul-main ?). Il est ordinacteur.
L'important est de trouver la couleur qui n'existe pas. Elle se situe entre l'ultra-rouge et l'infra-violet. Elle s'oppose aux coup-leurres, au cou- leurre, après avoir fait les quatre-cent coups qui sont des leurres, on ne tient plus le coup et on est hors du coup-leurre. Qu'elle heurre est-il, quel leurre est-il ? Rien, hors du coup, hors du temps.
Réconciliation avec l'alphabet : après avoir eu peur des consonnes (dés qu'on sonne ? non des cons sonnent) et des majuscules (plus pointues que les minuscules), j'ai réappris à ne plus en avoir peur.
Le A est logiquement pointu, puisqu'il est au commencement de l'alphabet. Il est l'ouverture uniquement vers le bas;
Le B est la naissance de deux instances, enfermées par des contours.
Le C est l'ouverture sur le monde extérieur.
Le D est l'ouverture oblitérée par des certitudes.
Le E est l'ouverture sur le coté, vers les autres humains.
Le F est la fuite en avant.
Le G est un point à ne pas oublier.
Le H est l'équilibre entre l'ouverture vers le haut et vers le bas.
Le I est un H retourné, c'est l'épuration de la consonne en voyelle.
Le J est un I qui se courbe vers le bas, car il est une ouverture sur la forme.
Le K est la lettre du Ku Klux Klan. Les trois triangles que le vide forme dans cette lettres sont une métonymie du mot Ku Klux Klan.
C'est la lettre la plus dangereuse dont il faut se méfier.
Le L signifie qu'on se sent pousser des ailes si l'on a pu s'éxtraire du K, ou qu'au contraire, on bat de l'aile lorsqu'on s'est laissé aspiré par le K.
Le M c'est aime
Le N représente la haine.(je ne voulais qu'on m'apelle Nadia, mais plutôt Axelle, car j'avais un axe avec deux ailes.)
Le O n'est pas dans l'au de là, il est le cercle qui permet de tourner en rond.
Le P est lorsqu'on trouve enfin la Paix.
Le Q on l'interprète comme on veut. Mais il est le O marqué d'une barre qui le coupe, qui permet de prendre la tangente.
Le R : Quand on a pris la tangente, on erre.
Le S : Est-ce la Solution ?
Le T : On ne sais pas si le fait que l'on R est la bonne Solution, mais on se retrouve face à l'en T Christ.
Le U est l'ouverture par le haut, l'absence d'angle, c'est l'ut-air-russe, le symbole de l'Union mathématique, qui lUtte contre l'inclusion (et l'exclusion).
Le V est une ouverture plus radicale vers le haut, en dirigeant vers le bas, une pointe plus agréssive.
Le W : Double vie. La première est passée par le V (levé?) qui en ouvrant une ouverture radicale vers le haut permet de passer à une deuxième Vie.
Le X : C'est l'inconnue ou l'incomplétude.
Le Y représente cette incomplétude qui refuse de s'ouvrir par le bas.
Le Z représente tout les dédales par lesquels on est obligé de passer pour trouver dérriere les lettres un autre langage (un autre l'engage ?).
Langage et sexualité :
Lors de mon errance, je rencontrais trois S.D.F dans le métro. Ils avaient pu avoir pour une nuit une chambre dans un hôtel miteux du quartier Pigalle. Leur demandant leur prénom, je décide de les suivre car ils résonnent positivement dans mon esprit.
Je me retrouve dans une chambre, où un matériel de peinture est posé sur le sol. D'une manière frénétique, je me mets à peindre sur un miroir que j'avais retourné. L'un des trois personnages me parait être négatif. Une violente céphalée m'assaille, je la met sur le compte de cet être qui me parait totalement mauvais et suis très agressive avec lui. Après avoir peint sur le miroir, je peins sur mon pantalon des notes de musiques, des lettres protectrices, des formes et des phrases me permettant de trouver la "bonne voie", qui permet de mieux voir. Au cours d'une relation érotique avec l'une des trois personnes, je l'entends me dire que je suis Dieu. Je lui réponds que je ne peux pas être Dieu puisqu'il faut deux humains pour faire un Dieu. Pour comprendre ce qu'il me dit, tout le long de cette expérience érotique, il m'apparaît des formules géométriques, phonétiques qui m'expliquent progressivement pourquoi je suis une des parties de Dieu.
"Mon premier prénom que je dois cacher est Nadia, en russe c'est le début du mot espérance, mais uniquement le début, tel que l'écrivait Nadja d'André Breton. Si Nadia n'est qu'un début, ce prénom doit se prolonger en un autre qui est Axelle ? puisque j'ai un Axe avec deux aiLLes. Ce sont ces ailes et cet axe, la colonne vertébrale, qui m'ont permis de monter jusqu'à Dieu. Je ne sais pas qui est Dieu. Je le saurai lorsque j'aurai trouvé le prénom de la personne qui s'articule avec Nadia, puis après avec Axelle. Dieu est un prolongement de plusieurs personnes qui se succèdent dans l'intensité et selon leurs initiales. Pierre est le prénom qui rejoint Nadia, car les deux initiales sont la paix et la haine. C'est de cette première bipolarité que peut naître la dualité. Non, finalement c'est Olivier, l'arbre de la paix qui est au commencement de tout. Puis la scission avec Pierre Pi erre, 3,14 erre et se retrouve confronté avec le début de l'espoir qui crève comme un abcès sous le N de Nadia. C'est pour cela que Nadia est le début du mot espérance et uniquement le début. Après Olivier, l'arbre de la paix (donc la nature) arrive Pierre, la matière. Ensuite, dans la réunion d'Alex et d'Axelle, se forme le silex, le feu. Je connais Olivier, je connais Pierre, un Alex est à venir pour trouver le feu.
Toute cette série d'associations s'enchaîne dans un langage érotique qui lui correspond. L'autre est un être qui m'a permis d'accéder à un autre perception. C'est un "passeur" qui me permet d'aller de la rive de la terre à virer dans l'éther.
Une signification indexicale des panneaux de signalisation :
Stop : ce panneau octogonal, représentant un "stop" est positif. Ses huit arêtes désignent un chiffre pair. Par ailleurs, si on lit le mot stop à l'envers on peut entendre poste. Ce panneau indique donc qu'il y aura un message à décrypter dans la rue précédée d'un stop.
Travaux : cet homme indique, avec une flèche, la direction qui est sur la droite qui finit par une pointe. Dans ces conditions, il est nécessaire d'emprunter le chemin de gauche.
Fin de toutes les interdictions : Cette diagonale est sans danger, car elle est entourée d'un cercle. Il est donc sans danger de prendre la rue qui suit ce panneau.
Priorité en sens inverse : ce panneau, déjà par le fait qu'il est triangulaire représente un danger. Il est possible de prendre la gauche ou la droite, mais surtout ne pas suivre le sens des flèches qui sont pointues.
Carrefour à sens giratoire : ce panneau signifie qu'un piège non apparent peut se trouver dans la rue qui le prolonge ; non apparent, car ce panneau est circulaire, mais piège car où que l'on aille à la suite de ce panneau, on sera assailli par une suite de dangers, en chaîne.
Attention piétons : ce panneau indique qu'il est nécessaire de prendre la tangente.